Précisions sur l'indemnité compensatrice de congés payés non pris pour raisons de santé

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Un fonctionnaire ayant fait l'objet d'un placement en congé de maladie avant de quitter la fonction publique (du fait d'une mise à la retraite pour invalidité, d'une démission notamment) a droit à une indemnisation d'une partie de ses jours de congés non pris pour raisons de santé.

 

Cette indemnisation est encadrée par deux principes :

- elle concerne par principe 20 jours de congés par année civile ;

- les jours de congés concernés sont reportés sur une période limitée de 15 mois.

 

A titre d'illustration, prenons le cas d'un agent placé en CITIS du 1er juillet 2022 au 31 juin 2025 puis admis à la retraite pour invalidité.

  

Ses congés annuels pourront être indemnisés selon les modalités suivantes :

 

  • Congés 2022 et 2023 : définitivement perdus.

  • Congés 2024 : indemnisables à hauteur de 20 jours.

  • Congés 2025 : indemnisables à hauteur de 10 jours proratisés.

 

La demande d'indemnisation obéit à des règles spécifiques et Maître Charles GALY pourra pleinement vous assister à ce titre.

 

 

Nous rapellons d'ailleurs, en complément des éléments précités, qu'un taux d'IPP reconnu à un fonctionnaire à la suite d'un accident de service ou d'une maladie professionnelle ouvre droit à une indemnisation spécifique, distincte et complémentaire de l'ATI et la rente viagère d'invalidité :  https://www.charles-galy-avocat.fr/publications/un-taux-d39ipp-reconnu-agrave-un-fonctionnaire-agrave-la-suite-d39un-accident-de-service-peut-lui-ouvrir-droit-agrave-une-indemnisation